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BEP – Langes et déchets organiques (et incidences pécuniaires)

(Jean Luc Révelard)

Le BEP, comme d’autres intercommunales Intradel, Idelux et Tibi interdisent, dès janvier 2021,  de jeter les langes usagés dans les déchets organiques. Il semblerait que les langes polluent le compost et en réduise sa qualité et par conséquent son prix de vente dans un secteur de plus en plus concurrentiel.

Au-delà de ces considérations économiques pour l’intercommunale, cette annonce va avoir des répercussions pour les ménages avec enfants en bas âge mais plus encore pour les structures d’accueil que sont les crèches, les garderies et les accueillantes d’enfants qui se verront dans l’obligation de déposer les langes dans les poubelles à puces.

Si les incidences pécuniaires sont temporaires pour les familles, elles vont devenir récurrentes pour le secteur de la petite enfance active sur notre territoire dont on sait déjà aujourd’hui la fragilité financière.

C’est la raison pour laquelle dans le cadre de la pérennisation et du développement de l’offre d’accueil, le groupe ECOLO demande au Collège de prendre des mesures différentiées dans le temps.

A court terme, c’est-à-dire pour 2021, inclure dans la réalisation du budget, l’octroi d’une aide financière pour les structures d’accueil par des mesures à définir comme par exemple l’octroi de sacs dérogatoires ou un abattement sur la taxe forfaitaire.

A plus long terme, initier une réflexion pérenne sur ce thème comprenant notamment l’impact de l’empreinte écologique des langes jetables et l’utilisation de langes lavables en mettant sur pied des projets pilotes avec pourquoi pas la possibilité de mise en place d’une structure qui récolterait les langes sales pour les laver, que ce soit pour les milieux d’accueil ou pour les particuliers qui ne souhaiteraient pas le faire eux même. Ce qui permettrait la création d’emploi local.

Comme ECOLO, je pense que vous avez aussi le souci de l’accueil de la petite enfance, du bien-être des enfants et des structures qui s’en occupent quotidiennement.

Le Collège peut-il répondre favorablement à nos propositions où éventuellement à en proposer d’autres qui soulageraient un secteur essentiel au vivre ensemble ?

Le groupe ECOLO est en tout cas disposé à accompagner la réflexion.

Redéploiement économique (et incidence sur les riverains)

(Jean Luc Révelard)

Sambreville se profile de plus en plus comme un pôle de développement basé sur le tri et le traitement des déchets du recyclage et de l’économie circulaire.  « Une commune Eco-responsable » comme le dit la professeure VIGANO dans son étude du territoire.

Si cet axe économique est très intéressant du point de vue de l’emploi raisonné des ressources, il est aussi prometteur en terme de développement et donc d’emploi.  Cependant, il ne s’implante pas sans soulever des questions lors du dépôt de projets et poser des problèmes aux riverains à causes des nuisances potentielles qu’engendrent ces entreprises. (Bruit, poussière, charroi…)

On a encore pu le constater dernièrement avec le projet de l’entreprise SANTEA à Moignelée qui a entraîné des réactions et le dépôt d’un appel de la décision. Ce genre d’inquiétude avait déjà été observé avec les projets de VIA BUILD à la Larronnerie et celui de BRUCO sur le site de Saint Gobain.  Je tiens d’ailleurs à signaler ici que j’ai reçu les plaintes d’habitants de la rue des Glaces nationales lorsque la société BRUCCO a démarré la construction d’une dalle en béton à 3h30 du matin la nuit du 11 au 12 octobre.  En discutant avec ces personnes, j’ai aussi appris leur agacement à cause de la poussière générée par l’entreprise.  Si celle-ci respecte l’arrosage du site le matin, celui-ci s’est avéré insuffisant lors de la sécheresse de cet été obligeant les riverains à garder leurs fenêtres fermées.

Comme vous aimez le rappeler régulièrement, Sambreville possède un petit territoire avec une densité de population très importante. Il est donc crucial pour ECOLO que :

  1. les riverains soient écoutés et rassurés lors de la présentation de projets industriels.
  2. Des comités d’accompagnement soient créés pour d’une part évaluer les niveaux des embarras subis et d’autre part nouer un dialogue avec les exploitants pour installer un climat de confiance.

Le Collège peut-il prendre des engagements et des initiatives en ce sens ?

Impact des décisions provinciales sur les associations (€€€)

(Jean Luc Révelard)

Début octobre, la Province de Namur a fait une annonce fracassante. 

Elle abandonne des compétences, elle ne renouvellera pas le personnel qui part à la retraite et elle supprime ou diminue  des subsides aux associations et à des intercommunales.

Les conséquences de cette annonce affecteront des structures actives sur notre territoire laissant peut-être craindre pour leur pérennité.

Le mois dernier, ma collègue Clotilde Leal vous a interrogé sur le sujet et votre réponse, bien que charpentée, est restée très générale et ne s’est pas attardée sur les conséquences directes sur les structures locales.

Les questions du groupe ECOLO sont donc les suivantes :

  1. Avez-vous une vue globale des structures impactées ?
  2. Avez-vous fait un état des lieux des conséquences financières engendrées par ces décisions ?
  3. Avez-vous pris des contacts avec celles-ci pour étudier la question ?
Demande d’emplacements PMR sur le parking de l’Ecole industrielle d’Auvelais

(Stéphanie Rota)

Dans le courant du mois de juin 2020, le collège recevait une demande citoyenne concernant un emplacement PMR sur le parking de l’école industrielle située à la rue Hicguet.

Lors de sa réunion du 25 juin 2020, le collège décidait de refuser cette demande en argumentant de la sorte :

– « nous nous sommes rendus sur place rue Hicguet et avons constaté que le stationnement se faisait de manière alternée »

– « Nous ne pouvons autoriser le marquage pour une place PMR »

– « Donc nous marquons un avis défavorable »

Il n’a jamais été question de place PMR sur la rue Hicguet mais bien sur la placette que longe la rue Hicguet.

Le stationnement alternatif de cette rue n’a donc aucun impact sur cette demande.

Nous relayons donc à nouveau la demande de ce citoyen pour que puissent être installées et marquées une voire deux places PMR sur le parking à proximité de l’entrée de l’école industrielle afin de permettre aux personnes à mobilité réduite de se rendre dans cette école publique d’importance par la qualité de ses enseignements, de jour ou à horaires décalés.

Etat des lieux des actions menées au bénéfice des personnes en situation de handicap durant ces derniers mois

(Stéphanie Rota)

Nous le savons, les derniers mois ont été pénibles pour chacun d’entre nous et l’horizon ne semble pas se dégager. Nos entourages (famille, amis, voisins,…) nous ont été d’un précieux réconfort durant cette période. L’entraide qui a pu se mettre en place a été essentielle à nombre de citoyens esseulés ou précarisés. Parmi eux, nous pensons bien évidemment aux personnes handicapées et aux familles de celles-ci qui ne pouvaient plus bénéficier des aides habituelles et s’en sont trouvées coincées chez elle et démunies.

N’ayant plus eu de commission depuis le mois de février 2020, je me permets de vous interpeller, Madame l’échevin,

N’avez-vous pas trouvé pertinent de tenir des commissions entre le mois de mars et octobre 2020 ?

Les moyens technologiques actuels ne permettaient-ils le bon déroulement de celles-ci ?

Pourriez-vous nous dire si vous avez reçu un grand nombre d’interpellations durant toute la période « Covid »?

Pourriez-vous nous faire un compte rendu des actions que vous avez menées durant ces derniers mois ? Quelles seront vos actions à venir ?