Claudio PESCAROLLO : 0494 / 908 732 ecolosambreville@yahoo.com

Questions antérieures au 26 novembre pour l’année 2020

(Les réponses reportées dans cet article ont été tirées des PV’s des Conseils Communaux)

 

Aout 2020

Réhabilitation du site "produits chimiques d'Auvelais" : Quid du danger pour les pêcheurs à proximité de ce site reconnu dangereux?

(Jean-Luc REVELARD)

La réhabilitation du site des produits chimiques d’Auvelais a été proposée dans le cadre de la nouvelle programmation FEDER 2014-2020. A terme, une zone d’activités économiques et touristiques devrait y être développée.
Les premières investigations de la SPAQuE, réalisées entre 2010 et 2011, ont permis de mettre en évidence une contamination généralisée des sols en métaux lourds, hydrocarbures cycliques, hydrocarbures pétroliers et composés organo-halogénés. Les eaux souterraines présentent également une contamination en métaux lourds.
Le projet innovant « Ecosol » de l’Université de Liège, qui consiste en un test de phytoremédiation a été mis en place sans qu’aucune mesure spécifique n’ait été prise pour protéger les techniciens agricoles. Par contre lors de la récolte, ils ont dû se couvrir de blouses blanches et autres protections car visiblement, la pollution atmosphérique était dangereuse pour leur santé.
Comment justifiez-vous qu’actuellement, des pêcheurs s’installent à proximité, en bord de Sambre, en toute insouciance alors que depuis que le site a été défriché, les terres sont à nus et par temps sec, on peut imaginer ce qui est remis dans l’air ?

Monsieur Luperto reconnais que : "L’accès côté Sambre reste il est vrai problématique"
Réponse de Monsieur de Monsieur LUPERTO :

Effectivement, les différentes études réalisées sur le site, notamment les études d’orientation en 2010, de caractérisation et de volumétrie en 2018 ont permis de faire évoluer la connaissance du site progressivement et les mesures sont adaptées en conséquence.
Concernant le traitement des pollutions:
* 2200 m3 seront évacués et traités
* Le solde sera remanié et recouvert de 1 mètre de terres saines
* Il n’y aura pas de possibilité de réaliser des captages d’eau domestique
Concernant les risques :
* Après assainissement, les fonctions récréatives et économiques seront tout-à-fait compatibles
* Avant assainissement, l’Administration communale, compte tenu des résultats des investigations, a
interpellé la SPAQuE à plusieurs reprises pour clôturer le site. Cette dernière a mis en œuvre une clôture
du site le 19/12/2019. L’accès depuis la rue Cimetière des Français est dès lors interdite. Les circulations
et jeux d’enfants sont dès lors interdits également.;
* Par mesures de précaution, l’ULiège a décidé de doter son personnel de tenues de protection même si
le Collège des experts organisé par la SPAQuE n’a pas retenu une hypothèse de risque pour des
fréquentations courtes sur le site.
* L’accès côté Sambre reste il est vrai problématique et la Wallonie/voies hydrauliques va être
interpellée. Même si, concernant la présence des pêcheurs nous ne disposons d’aucune étude ou
information qui indiquerait un risque pour eux.
* Le chantier pour lequel la SPAQUE a lancé un marché public et qui empêchera tout accès devait
commencer en août de cette année et subit un peu de retard suite à la crise Covid. L’accès sera
définitivement interdit jusqu’après l’assainissement.
Nous restons bien entendu très attentifs à cette problématique.

Interventions :

Monsieur REVELARD s’interroge sur la pertinence d’installation d’un panneau, permettant d’informer les
pêcheurs.
Monsieur LUPERTO indique qu’il convient d’interdire physiquement l’accès si des problèmes de santé se
posent.

*****

Centrales hydro-électriques sur la Sambre: Quid de Sambreville?

(Jean-Luc REVELARD)

Tout dernièrement j’apprenais qu’une société projetait l’installation de deux vis hydrodynamiques sur la Sambre, à hauteur de l’écluse de Salzinnes. Les deux turbines permettant de produire l’équivalent de la consommation annuelle de 300 ménages wallons.
Ce dossier me rappelle que d’autres projets concernant notre entité avaient aussi été envisagés.
• La SOFICO, dans un document daté du 17 septembre 2012, proposait un programme d’exploitation des chutes d’eau dans lequel 24 barrages étaient répertoriés dont l’écluse d’Auvelais.
• En octobre 2018, la presse relayait que la société coopérative HOSe (Hydroélectricité Ourthe et Sambre) envisageait la création de plusieurs centrales hydro-électriques dont l’écluse d’Auvelais avec démarrage estimé mi 2021.

Pouvez-vous nous dire où en sont ces projets ?

Réponse de Monsieur le Bourgmestre Luperto: les prochains travaux toujours à l'ordre du jour pour l'écluse d'Auvelais.

Réponse de Monsieur le Député-Bourgmestre, Jean-Charles LUPERTO :

D’après nos renseignements, les prochains travaux toujours à l’ordre du jour pour l’écluse d’Auvelais concernent d’une part l’approfondissement de celle-ci afin de permettre un passage de bateaux de 2000T ainsi que l’installation d’une centrale Hydroélectrique.
Concernant les centrales hydroélectriques sur la Sambre namuroise, celles de Mornimont et Floriffoux sont elles déjà fonctionnelles depuis longtemps.
Les écluses d’Auvelais et Salzinnes seront effectivement prochainement équipées.
Pour une information complète, il faut savoir que ces projets seront réalisés en parallèle avec des projets au niveau de la Sambre de la région de Charleroi et de l’Ourthe.
Il s’agit d’un ensemble de projets portés par une association de 10 coopératives citoyennes et d’un opérateur industriel wallon (Hydro B). Cette association, appelée HOSe (pour Hydroélectricité Ourthe et Sambre) mène, de front ces 8 projets de centrales depuis près de 2 ans avec pas moins de 12 000 coopérateurs au total.
Salzinnes est encore en attente de la validation du Ministre (le projet ne peut être viable qu’avec une majoration d’octroi des Certificats Verts, process qui a été suspendu pour l’année 2020).
Le dossier d’Auvelais bénéficie quant à lui de toutes les autorisations nécessaires à l’installation d’une centrale hydroélectrique
· Les aspects administratifs sont en ordre (accords de concession avec la Sofico)
· Les validations techniques (par le SPW – Voies hydrauliques et DNF) sont en ordre
· Les financements sont en place
· Les mécanismes d’aides (notamment certificats verts) sont en ordre
Les équipements sont d’ailleurs en cours d’études de détails et de fabrication.
Si tout va bien, l’installation des turbines et leur mise en service est prévue en avril 2021.
Il faut toutefois prendre en considération les travaux d’approfondissement qui devront également être entrepris par la SOFICO et le SPW comme déjà évoqué.
Une coordination des travaux est donc par ailleurs nécessaire.
Les plus pessimistes espèrent une centrale opérationnelle au niveau de l’écluse d’Auvelais d’ici la fin de l’année 2021 voire peut-être juste après.
Le dossier est donc en très bonne voie.

Interventions :

Monsieur REVELARD est satisfait d’obtenir les informations données pour le projet d’Auvelais. En outre, il évoque la possibilité éventuelle d’obtention d’un financement, par le Gouvernement Wallon, pour des coopératives citoyennes et un possible intérêt à s’y inscrire.

Juillet 2020

Mobilité douce: ECOLO regrette ce manque d’actions concrètes du Collège

(Jean-Luc REVELARD)

Lors du conseil communal du 18 mai dernier, ECOLO demandait qu’en concertation avec les habitants des différents quartiers, des initiatives soient prises pour objectiver leurs revendications et leurs souhaits pour que Sambreville réussisse ce challenge d’une mobilité à visage humain.
En effet, pendant le confinement bon nombre de personnes s’étaient remises au jogging et au vélo pour entretenir voire pour retrouver la forme.
La tendance s’est confirmée depuis, les ventes de deux roues et de chaussures de running explosent, à tel point que des vendeurs ont écoulé tout leur stock.
Corollairement, le confinement établi pour lutter contre la propagation du coronavirus, la généralisation du télétravail et la baisse du trafic automobile avait eu très clairement des effets sur la pollution de l’air en Belgique.
Aujourd’hui, les voitures tentent de reprendre l’espace laissé vacant pendant le confinement et avec elles, les taux de pollution sont repartis à la hausse. La pratique du sport dans l’espace public peut de ce fait paraître moins saine et moins sécure.
Pour impulser durablement une redistribution des modes de déplacement plus compatibles avec la santé et le vivre ensemble, de nombreuses villes wallonnes ont pris des mesures pour adapter leurs infrastructures, parfois de manière transitoire, afin répondre rapidement à ce nouvel engouement.
A Sambreville, il n’y a toujours aucun effet visible de cette possible transition. ECOLO regrette ce manque d’actions concrètes du Collège.
C’est une occasion manquée !
Les vacances qui débutent font partie de ces périodes de l’année propices à la réflexion et aux résolutions. Cet espace-temps est aussi une opportunité qui aurait pu être utilisé pour tester des itinéraires favorables à d’autres modes de déplacements et pourquoi pas de les pérenniser à la rentrée.
Cette année était d’autant plus intéressante pour les expérimentations que beaucoup d’entre nous, pour des raisons financières et/ou de sécurité sanitaire, ont décidé de ne pas partir.
Mes questions sont donc simples : Où en êtes-vous ? Qu’attendez-vous ? Pouvons-nous espérer des
mesures à court terme ?

ECOLO reste déçu par la réponse de l'échevin Bordon. Certaines choses temporaires auraient pu être mises en place.
Réponse de Monsieur l’échevin Olivier BORDON :

Parmi toutes les mesures que nous avons mises en place relatives à la crise sanitaire que nous traversons, nous avons bien entendu analysé la mobilité.
Nous avons identifié certaines mesures à mettre en place pour favoriser la mobilité douce, mais celles-ci rencontraient malheureusement plusieurs difficultés, principalement dues aux nombreuses voiries appartenant au SPW .
Les démarches à mettre en place dans un très court laps de temps, pour un résultat final peu visible pour une commune comme Sambreville ne sont pas parues réalistes à notre échelle, contrairement à ce qui peut se faire dans de grandes villes, au vu de nos réalités.
Néanmoins toutes ces réflexions, dont vous reprenez ici la philosophie, seront prises en compte dans le plan de mobilité qui sera présenté à la fin de l’année devant le Conseil communal.
Ce plan prendra très largement en compte les déplacements en mobilité douce et se devra d’être ambitieux à cet égard!

Interventions :

Monsieur REVELARD confirme bien qu’il s’agit bien d’une occasion manquée à Sambreville. Il souligne que l’intérêt est de promouvoir l’utilisation des voiries moins fréquentées et non les routes du SPW. Il se déclare très déçu.
Monsieur BORDON informe que le rapport établi s’appuyait sur toutes les possibilités d’aménagement existantes. Au niveau des voiries communales, dès qu’une ligne TEC est présente, les délais de mise en œuvre devenaient difficile à rencontrer. Il informe qu’uniquement deux voiries avaient été identifiées : la rue d’Arsimont et la rue d’Auvelais, pour une opérationnalisation aisée.
Par contre, le plan de mobilité a pour ambition de laisser une part importante à la mobilité douce.

Monsieur REVELARD reste déçu. Certaines choses temporaires auraient pu être mises en place.

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Une terrasse devient un chancre complétement abandonné à Tamines, pouvons-nous espérer une solution à plus long terme?

(Marie MASIA)

Maintenant que les travaux du centre de Tamines arrivent à leur fin et pour continuer la démarche positive, j’aimerais connaître vos intentions concernant la terrasse de l’ancien restaurant « le lola ».
La rue du Collège est une rue assez fréquentée que ce soit par le public de l’école Saint jean baptiste que par celui de la MJ, par les riverains ou par les clients des commerces alentours. Et que trouvons nous au centre de cette rue ? Un chancre complétement abandonné à son sort, envahi de déchets en tout genre et assez régulièrement par des rats.

Hormis la laideur visuelle de cet espace, il y a aussi un souci de propreté publique assez important.
Dans une démarche positive, constructive et respectueuse tant à l’égard des riverains que des commerçants et des chalands, pouvons-nous espérer un nettoyage urgent de cet endroit et envisager une solution à plus long terme quant à cette terrasse ?

ECOLO satisfait que ce sera nettoyé. Par contre, une terrasse ouverte apporte une plus-value plus importante qu'une terrasse fermée telle qu'installée actuellement.
Réponse de l’échevin Olivier BORDON:

Suite à une interpellation de notre Agence de Développement Local, qui se faisait le porte parole de certains commerçants et riverains, le Collège communal a analysé la situation que vous décrivez en sa séance du 25 juin dernier.
Différents aspects ont été pris en compte :
– le travail en cours pour lutter contre la dévitalisation du centre-ville de Tamines;
– que dans cette lutte contre la dévitalisation, la pollution visuelle et olfactive y joue un rôle;
– l’avis du Conseiller en mobilité concernant notamment la sécurité du lieu ainsi que l’avis du Directeur des Travaux quant à l’enlèvement de cette terrasse;
– la plus value que représente cette terrasse pour la vente de l’établissement ;
Dès lors, il est apparut peu cohérent, après tous les dispositifs installés en voirie pour contourner la terrasse, de faire procéder à son démontage, au delà de la plus-value pour un repreneur potentiel de l’établissement.
Le Collège a donc décidé de ne pas faire procéder au démontage de la terrasse ici concernée. Il n’en demeure pas moins que le nettoyage devra effectivement être effectué par les équipes communales jusqu’à l’arrivée d’un repreneur.

Interventions :

Madame MASIA se déclare satisfaite que ce sera nettoyé. Par contre, quant au démontage, une terrasse ouverte apporte une plus-value plus importante qu’une terrasse fermée telle qu’installée actuellement.
Monsieur LUPERTO rappelle que cette terrasse reste la propriété d’un tiers.
Pour Madame MASIA, il serait peut-être opportun de revenir au projet initial de terrasse ouverte.

Mai 2020

Mobilité: ECOLO demande qu’en concertation avec les habitants des différents quartiers pour changer le profil de la mobilité

(Jean-Luc REVELARD)

Une enquête récente montre que les Belges sont prêts à modifier leurs comportements de mobilité après la crise sanitaire. Moins de transports en commun, plus de vélo. Mais pas plus de voiture…
Dans l’immédiat, évidemment les habitudes resteront fortement perturbées. L’obligation de distanciation physique dans les transports en commun, la lente décrue du télétravail, la limitation de certains déplacements continueront à peser sur les déplacements et les modes de transport.
Mais comment va se reconstruire la mobilité à court et à moyen terme ?
C’est la question qui a été posée par l’ASBL Maestromobile à plus de 3.100 personnes contactées via les réseaux sociaux.
S’il faut en croire les conclusions, la mobilité devrait fortement évoluer.
Plus de quatre personnes sur dix affirment ainsi qu’elles changeront « complètement, fortement ou moyennement » leurs comportements. C’est plus que la part des gens qui affirment que rien ne changera.
On notera d’ailleurs qu’une bonne partie des répondants plébiscitent l’idée de trottoirs et de pistes cyclables plus larges (70 % à Bruxelles et en Wallonie).
En revanche, alors que l’on craignait que les usagers se précipitent sur leur voiture, considérée comme un espace confiné et sûr, cela pourrait ne pas être le cas. Au niveau belge, une personne sur cinq dit qu’elle utilisera moins la voiture contre une sur dix qui conduira davantage.
De nombreuses villes ont profité du confinement pour mettre en place de nouvelles infrastructures cyclables « provisoires », de zones de rencontre, d’itinéraires sécurisés, de trafic automobile allégé aux abords des écoles…

Et à Sambreville ?

Lors de nos différentes rencontres dans les quartiers pour préparer les élections communales de 2018, beaucoup de Sambrevillois.e.s nous disaient déjà avoir la volonté de laisser leur voiture au garage et utiliser le vélo (électrique ou pas) ou la marche pour certains déplacements au sein de l’entité avec cette envie de retrouver une ville moins bruyante, moins polluée, plus apaisée et plus sûre.
Si le Covid-19 peut nous apporter un aspect positif, c’est bien celui-là. Celui d’une population qui a redécouvert le plaisir de s’aérer et de flâner.
Mais pour que les modifications de comportement soient durables, il faut changer le profil de la mobilité.
C’est pourquoi ECOLO demande qu’en concertation avec les habitants des différents quartiers, des
initiatives soient prises pour objectiver leurs revendications et leurs souhaits.
Sambreville doit réussir ce challenge d’une mobilité à visage humain

Réponse et échange avec l'échevin Bordon: "nous sommes conscients mais je n'ai pas d'éléments concrets à vous présenter
Réponse de Monsieur Olivier BORDON :

Tout comme vous, nous sommes conscients d’être à un moment propice aux changements d’habitudes et que les besoins ont évolués en terme de mobilité notamment.
Nous avons l’intention, mais vous comprendrez que tout ne puisse se développer en même temps au vu de la gestion de crise à laquelle nos services doivent constamment faire face, de développer un outil de consultation citoyenne qui réponde également aux nouveaux modes de communication.
Le gestion des villes « post-coronavirus » induit une accélération dans le développement de cet outil bien que le dossier ne soit pas encore abouti.
D’autre part, le groupe de travail que nous nous sommes engagés à mettre sur pied, ma collègue Carine Daffe et moi-même, suite à une interpellation citoyenne à ce même conseil, pourrait également envisager cette thématique comme premier axe de réflexion.
Après des contretemps internes, l’appel à candidatures pour ce groupe devrait rapidement être lancé.
Si je n’ai pas d’éléments concrets à vous présenter ce soir, vous constatez néanmoins que les réflexions sont bien en cours pour associer les citoyens à la réflexion des services communaux pour ces questions d’aménagements à relativement court terme.

Interventions :

Monsieur REVELARD confirme que la période de changement est en cours et qu’il convient de
concrétiser des actions. Il souligne l’achat des vélos par les citoyens durant le confinement.
Il invite le Collège à prendre attitude sans trop attendre. En outre, il espère que la population sera bien
consultée en aval de la création des projets.
Monsieur BORDON rappelle que le plan de mobilité sera réactualisé. Dans ce cadre, il indique que la
Commune de Jemeppe-sur-Sambre a été mobilisée en vue d’avoir une réflexion sur tout le bassin de
mobilité. Il informe également des contacts établis avec une association active en matière de valorisation
des sentiers. Enfin, il évoque l’intérêt porté au renforcement des liaisons Ravel.
Monsieur REVELARD souligne la présence de 60 % de la population dans le bassin de la Sambre. Outre
la collaboration avec Jemeppe-sur-Sambre, Monsieur REVELARD rappelle l’intérêt d’une collaboration
avec Fosses-la-Ville.

Février 2020

Harcèlement scolaire: Le suicide récent d’une jeune adolescente

(Jean Luc Révelard)

Le suicide récent d’une jeune adolescente a, une fois encore, une fois de trop, remis au premier plan
la problématique du harcèlement scolaire.
Invitée du grand oral RTBF/Le Soir, la semaine dernière, la Ministre de l’enseignement Caroline Désir
déclarait je cite : « Le harcèlement prend des proportions inquiétantes »
Lorsqu’on estime qu’un enfant ou un adolescent sur trois en Fédération Wallonie-Bruxelles est
concerné par ces phénomènes, l’émotion ne suffit pas. L’action est nécessaire !
Pouvez-vous faire le point sur les mesures prises pour lutter contre le harcèlement et les procédures
mises en place pour stopper les nuisances éventuelles, au sein de notre enseignement communal ?

Maison du tourisme Sambre/Orneau: Le refus de Sambreville de participer à cet effort questionne ECOLO

(Jean Luc Révelard)

La maison du tourisme Sambre/Orneau vit des moments très délicats.  Pour sortir la tête de l’eau et résorber son déficit, elle a fait, pour la première fois, appel aux communes pour lesquelles elle opère. Ainsi Floreffe, Gembloux, Jemeppe-sur-Sambre, Sambreville et Sombreffe ont été sollicitées pour un montant de 4.000€ chacune.

Le refus de Sambreville de participer à cet effort questionne ECOLO :

  1. Le refus est-il dû à un manque d’intérêt pour la structure ou par un constat de carence dans son fonctionnement et ses résultats ?

Si c’est la 2ème option qui vous a motivé, pourquoi ne pas avoir conditionné votre apport à la constitution d’un plan d’action correctif avec des objectifs clairs et mesurables ?

  1. Comment envisagez-vous la suite ?

Retrait de la structure ou négociation ?

Si c’est cette fois la 1ère option qui est choisie, comment comptez-vous valoriser et promotionner notre patrimoine culturel et immatériel en dehors des frontières de notre territoire ?