Claudio PESCAROLLO : 0494 / 908 732 ecolosambreville@yahoo.com

Les aides familiales, ce maillon indispensable dans le maintien à domicile, est défendu au conseil communal par ECOLO-Sambreville face au mépris du bourgmestre Luperto et de l’échevin Dumont

Une aide familiale, c’est un maillon indispensable dans le maintien à domicile !

A Sambreville, plusieurs services d’aides familiales peuvent intervenir auprès des personnes âgées, mais aussi auprès de personnes qui nécessitent de l’aide dans les actes quotidiens ou pour soulager la famille.

Grâce à son intervention, parfois couplée avec l’intervention d’autres professionnels de l’aide à domicile (infirmière, kiné, médecin traitant, assistante sociale,…), la personne bénéficiaire peut rester chez elle et vivre dans son cadre habituel et dans les conditions de vie qu’elle souhaite.

En fonction des besoins, l’aide familiale peut apporter une aide sanitaire, une assistance dans les tâches de la vie quotidienne, une écoute et une stimulation qui permettent de rester autonome chez soi.

Si la situation le nécessite, la présence de l’aide familiale se fait non seulement les jours de la semaine, mais également le week-end et les jours fériés pour les tâches principales (préparer et donner un repas, aide à la toilette,…)

Afin d’assurer l’aide à domicile, une petite équipe se relaie auprès de la personne, coordonnée par une assistante sociale du service afin d’assurer le meilleur accompagnement possible et afin de maintenir la personne dans une vie digne.

Sur Sambreville, plusieurs services d’aides familiales sont présents : ASD (mutualités chrétiennes), CSD (mutualités socialistes), SPAF (Province de Namur), et le service d’aides familiales du CPAS de Sambreville. Mais chacun peut choisir le service qu’il souhaite, les conditions seront toujours les mêmes. C’est une condition d’octroi d’aides financières à ces services par la Région Wallonne.

Il est bon également de savoir que les aides familiales, répondant toujours à des besoins, sont amenées à réaliser des prestations très diverses dans le temps : faire des courses dans les magasins souhaités par les bénéficiaires et ramener ces courses (victuailles, langes,…), réaliser un repas et le donner, faire la vaisselle, aider au lever de ces personnes et réaliser leur toilette, les accompagner à l’extérieur dans la famille, chez le médecin, réaliser un examen à l’hôpital,…

Ces prestations sont donc très diverses dans le temps

Il faut savoir que plusieurs prestations chez des personnes différentes peuvent être réalisées le même jour. Il n’est pas rare que des aides familiales passent et travaillent chez 5 ou 6 personnes sur la journée. La question de la mobilité de ces prestataires de service est donc posée.

Il est indispensable dans une commune comme Sambreville, d’avoir un véhicule pour se rendre d’Arsimont à Velaine sur Sambre ou de Keumiée à Auvelais … (d’ailleurs, il s’agit bien souvent d’une condition à l’engagement.)

Le véhicule est aussi indispensable pour transporter des personnes comme déjà évoqué à l’hôpital, chez le médecin,…

Le véhicule permettra également d’aller faire les courses et de les déposer chez les bénéficiaires.

Pouvez-vous imaginer que les aides familiales fassent tout cela à bicyclette ?

Pourtant, c’est l’argument trouvé par le Collège échevinal de Sambreville pour répondre à une question de notre chef de file au Conseil Communal, Jean-Luc Révelard qui proposait de donner aux aides familiales travaillant dans le centre de Tamines ou d’Auvelais une facilité de parking dans les zones payantes au même titre que les autres prestataires comme les infirmières ou les kinés.

Que ce soit Jean-Charles Luperto ou Nicolas Dumont, aucun des deux ne donnent l’impression de connaitre la réalité de travail des aides familiales, affirmant, lors du dernier Conseil Communal, que ces travailleuses ne faisaient que des prestations de deux ou quatre heures et qu’elles pouvaient travailler à vélo comme les infirmières à Bruxelles !

Face à des travailleuses qui sont celles qui gagnent le moins dans la chaîne des travailleuses du maintien à domicile (avec les aides ménagères), qui occupent pourtant une fonction essentielle dans le maintien à domicile, et qui font face à des situations parfois très dures (y compris dans le cadre des soins palliatifs), l’attitude de nos responsables est bien méprisante…

Mais la situation est encore plus grave pour les bénéficiaires des services du CPAS : il y a peu, le service des garde-malades à domicile qui permettait de prester le week-end et les jours fériés, a été dissout.

Une jolie lettre signée par le président du CPAS, Mr Maniscalco, a laissé croire à ces bénéficiaires qu’il était possible de faire appel à un autre service d’aides familiales pour remplacer son propre personnel.

Par méconnaissance de la législation existante depuis des décennies sans doute, cette affirmation est fausse (comme nous l’a confirmé une assistante sociale d’un autre service d’aides familiales travaillant aussi sur Sambreville): deux services différents ne peuvent se rendre chez une même personne… La solution pour les bénéficiaires ? Quitter le service du CPAS et chercher un nouveau service, mais cela veut dire changer d’équipe d’aides familiales avec qui une relation de confiance s’est installée depuis parfois des années ! Ou faire appel à du personnel qui sera payé de la main à la main ?

Voilà donc le maintien à domicile tel que l’équipe socialiste de SAMBREVILLE l’imagine !

 

ECOLO-Sambreville